À la découverte du
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Trekking organisé Le trekking, organisé par Les Karavaniers du monde, une agence basée à Montréal, s'est déroulé en novembre 2000. L'équipe comptait douze trekkeurs et deux guides québécois déjà sur place. S'y sont ajoutés, un reporter et un photographe aux fins d'un reportage pour une revue québécoise de plein air.L'équipe Stéphane LabrieBenoît St-James Sylvain Ouellet Sylvie Charbonneau François Dumont Jean-Guy Harrison Pierre Paquet Sylvain Hotte France Godbout Jean-François Bertrand Isabelle Aucoin Serge-André Lemaire Daniel Gauvreau (reporter) Philippe Allard (photographe) Antoine St-Louis (guide) Pascal Guillaume (guide) Se rendre au Népal De Montréal, deux options sont possibles : l'Atlantique, l'Europe et Delhi ou Doha; Los Angeles, le Pacifique et Bangkok. Nous avons opté pour le Pacifique en voyageant avec Air Canada et Thai Airways. Coût du billet d'avion : 2 000 $CAN (tarif de groupe). Un voyage d'une quarantaine d'heures, dont pas moins d'une trentaine en vol, comportant plusieurs escales :
Le Népal en quelques chiffres
Carte géographique |
Himalaya ! Ce mot, je l'ai trouvé beau avant même de savoir ce qu'il signifiait. Dans quelques minutes, je m'envolerai vers l'Himalaya. Je prendrai le chemin d'un vieux rêve. Un rêve qui me fascine depuis toujours. J'ai peine à y croire. Complicité et solidarité Tout à l'heure, les membres de notre petite expédition sont arrivés les uns après les autres. Quatorze trekkers se connaissant à peine, prêts à affronter le défi d'un trekking au camp de base de l'Everest. L'aérogare, encore déserte à cette heure matinale, s'animait peu à peu tandis que les familiers de chacun faisait timidement connaissance et, qu'embourbés dans leurs bagages, les coéquippiers s'entraidaient les uns les autres. Bon signe, il y avait un courant de complicité dans l'air. La solidarité était déjà palpable. Ma conjointe me suivait partout et veillait à ce que je n'oublie rien, moi le rêveur fou d'Himalaya d'une distraction inqualifiable. Tous agglutinés près de la zone d'embarquement pour profiter des derniers instants avant cette longue absence, le personnel de l'aérogare pressait les voyageurs d'y entrer au plus tôt. Fébrilité, nervosité, émotion. Quelques larmes ici et là parmi les proches, petits et grands, venus assister au départ. Ne trouvant pas les mots, j'ai bafouillé des lieux communs... et entendu leur écho. Les regards furent plus éloquents. Quel cirque ! Le jour se lève lentement. Nous venons tout juste de décoller. Nous sommes engagés dans une course à relais d'une quarantaine d'heures qui nous conduira, d'escale en escale, à Katmandou, de l'autre côté de la terre. J'ai les yeux lourds. La dernière nuit a été courte. Jessaie de dormir. Le ronronnement incessant des moteurs, merci mon Dieu, la ventilation qui m'assèche le nez et la gorge, le va-et-vient continuel dans les allées, les collations, l'excitation, tout me dérange. Je ny arrive pas. Je pense à Tintin au Tibet, cette aventure de Hergé qui m'a fait découvrir l'Himalaya, il y a de cela bien des années. Alors que je m'acharne, le commandant de bord annonce que nous amorçons la descente sur Los Angeles. Il est 14h45 non plutôt 11h45, heure de Los Angeles. Le roupillon prochain vol.Autour d'une bière Il fait 70°F à Los Angeles. Il nous faut changer de terminal pour effectuer la correspondance avec le vol en partance pour Bangkok. Le prochain départ étant à 17h40 non 14h40, nous avons quelques heures à tuer. « Partant pour une bonne bière froide » demande Pierre ? La proposition fait évidemment consensus. Un bar comme on en voit dans toutes les aérogares, des bières américaines bien froides à la main, nous faisons connaissance. « Avez-vous réalisé d'autres treks d'envergure ? » « Est-ce votre première en Himalaya ? » « Pourquoi le Népal ? » Chacun y va de de ses questions. Le cercle s'élargit. On se raconte un peu. La course à rebours Il sera bientôt l'heure. L'un d'entre nous vérifie les cordonnées du prochain départ sur sa carte d'embarquement. « Quelle carte d'embarquement? », demande le grand Sylvain. Nous avons tous une carte d'embarquement pour le vol à destination de Bangkok. Sauf lui ! Sylvain part à grandes enjambées. Alors que nous nous dirigeons vers la zone d'embarquement, après un moment qui nous a semblé interminable, Sylvain, tout juste de retour, essoufflé, détrempé et tenant sa carte d'embarquement à deux mains, raconte sa mésaventure. Il s'est rendu au guichet de Thai Airways pour obtenir sa carte d'embarquement. Là, une agente lui apprend que ses bagages ont été débarqués. Il doit immédiatement les récupérer au terminal d'arrivée au pas de course. Heureusement, les bagages étaient encore là. Le temps presse. Retour au terminal Tom Bradley... au pas de course. Enregistrement des bagages, carte d'embarquement. Il était moins une. |
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