À la découverte du
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Pheriche Pheriche compte plusieurs lodges mais le village est achalandé durant les saisons de trekking. De nombreux trekkers montant au camp de base de l'Everest par la voie classique y font halte pour favoriser leur acclimatation. De même, des trekkers qui arrivent de Gorak Shep après le Kala Pattar poussent parfois la marche jusqu'à Pheriche plutôt que de s'arrêter à Lobuche pour la nuit. Advenant un manque de places à Pheriche, il est possible de monter sur Dingboche en 45 minutes environ.Himalayan Rescue Association Durant les saisons de trekking, quelques médecins occidentaux sont en poste à la clinique du HRA de Pheriche. L'après-midi, on peut assister à une conférence portant sur le mal aigu des montagnes (MAM), ses symptômes et les moyens à mettre en oeuvre pour en diminuer les risques. Les trekkers qui ne connaissent pas bien le MAM ont tout intérêt à y assister. Les conférences sont gratuites. Le coût d'une consultation est de 40$ US (2000). Des médicaments de base sont disponibles en cas de besoin. La clinique est ouvertre du début octobre à la mi-décembre et du début mars jusqu'à la fin mai.Pangboche Pangboche est le dernier village pouvant être qualifié de permanent dans ces hautes vallées d'altitude. On distingue Pangboche Te Lim, le haut village à environ 4 000 mètres d'altitude, où se trouve le gompa (monastère), et Pangboche Wa Lim, le bas village. Contrairement aux kharkas de Lobuche et de Gorak Shep, où l'on ne voit pas d'enfants, des familles sherpas vivent ici en permanence. On y cultive la pomme de terre et quelques variétés de légumes. Pangboche compte de nombreux lodges, tant dans le haut que le bas village. Etape Lobuche-Pangboche
Carte-itinéraire |
Duglha Nous nous mettons en route sans tarder. Le rythme est rapide. Dans la région de Duglha (Thuklha),![]() Pheriche Il n'y a plus de neige au sol. La descente s'adoucit peu à peu, la vallée s'élargit et l'espace s'épanouit.![]() Ouch... les genoux Les
700 mètres que nous venons de dévaler presque sans
répit commencent à réveiller un vieux malaise
dont je croyais m'être entièrement débarassé grâce à mon
entraînement intensif. L'élancement que je ressens à un
genou, mon point faible en descente, n'est qu'agaçant... pour
le moment. Je connais bien le symptôme. Le malaise s'aggravera
au fil de la descente. Cette fois, je crois que je ny échapperai
pas. D'autant plus que mon orthèse voyage en première
sur le dos dun porteur quelque part sur le parcours. Quelle
insouciance ! La piste, complètement découverte,
s'étire sur le flanc de montagne aussi loin que porte la vue. À main
gauche, au fond de la vallée, coule l'Imja Khola, À Pangboche,
la végétation réapparaît timidement. Les
maisons sont entourées de petits champs emmurés servant à la
culture à la saison chaude. Notre camp est installé dans
l'un de ces champs près d'un lodge. Tea time En attendant le dîner, nous envahissons le lodge. La pièce principale aux larges fenêtres est vaste et bien chauffée. Adossées aux murs, tout autour de la pièce, des banquettes de bois, recouvertes dépais tapis, servent à sasseoir le jour, et à dormir la nuit. Les Sherpas viennent y servir le thé et les biscuits pendant que mijote le dal bhat qui composera notre plat de résistance. Ce soir, je donnerais ma chemise pour mordre dans un gros burger , dont je ne raffole habituellement pas, au lieu de grignoter avec hésitation dans mon assiette de dal bhat, comme l'enfant que l'on force à manger un plat qu'il n'aime pas. Consolation... au couchant, depuis Pangboche, la vue sur le sommet lumineux de lAma Dablam (6 856 m) est fabuleuse. La nuit est longue et bonne. Je me réveille une seule fois. Me dépêchant, je marche dans le pré. Javais pourtant repéré le « petit coin » mais je ne le trouve plus. À la lueur de ma lampe frontale, jarpente le terrain. Tout près de moi, dans le noir, deux yeux lumineux me fixent... un yeti peut-être ? Mais non, c'est un jeune yack aussi surpris que moi. Le yack hésitant cherche une issue. Je lui cède le passage avant quil ne simpatiente. Il part à grandes enjambées comme une bête en panique. Je ne dois pas être beau à voir même dans le noir. |
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