Himalaya du Népal

 

 


Préparer son acclimatation

Si l'entraînement et la forme physique n'offrent pas une protection contre le mal aigu des montagnes (MAM), existe-t-il un autre moyen pour préparer son acclimatation en vue d'un trekking en haute montagne ? Le docteur Dominique Jean (2002) fait état d'expériences en ce sens.

Les équipes des expéditions françaises à l'Everest en 1989, 1991 et 1993 ont eu recours à une chambre hypobare, un caisson simulant les conditions de la haute altitude, afin de préparer l'acclimatation des alpinistes. Cette préacclimatation semble effectivement préparer les sujets mais ceux-ci doivent commencer l'ascension le plus rapidement possible car les bénéfices de cette préacclimatation ne sont pas durables.

 Il existe un test permettant d'étudier la réponse ventilatoire et cardiaque à la raréfaction de l'oxygène et de prévoir la capacité d'acclimatation d'un sujet à la haute altitude. Pratiqué dans quelques rares cliniques de médecine de montagne, ce test ne serait disponible qu'aux professionnels de la montagne. Fiable à 75% seulement, un candidat ayant obtenu un bon résultat pourrait fort bien éprouver des problèmes d'acclimatation.

 L'inhalation d'un mélange gazeux pauvre en oxygène a été expérimenté. Une firme australienne aurait commercialisé un appareil à cet effet. Cette forme de dopage coûte très cher et n'est sans doute pas justifiée pour un trekking.

 Passer un long week-end à 3 500 mètres avant le départ peut donner un avant-goût de certains des symptômes du MAM mais ne peut être considéré comme une préacclimatation car ses effets ne sont pas significatifs, affirme le docteur Jean.

 

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