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L'Himalaya constitue un réservoir d'eau immense. On estime à plus de 8 500 km³ annuellement, la quantité d'eau déversée par la chaîne himalayenne dans les plaines environnantes. LHimalaya est sillonné par un réseau hydrographique très étendu et fort complexe comprenant des centaines de cours deau, dont une vingtaine de rivières et de fleuves, considérés majeurs, prennent leur source au nord de la chaîne himalayenne principale. Longs fleuves sinueux Le Brahmapoutre, l'Indus et le Gange constituent les fleuves les plus importants pour les populations de l'aire himalayenne et celles des plaines plus au sud. Le Brahmapoutre L'Indus Le Gange Ligne de partage des eaux Contrairement à ce que lon pourrait sattendre, lHimalaya ne constitue pas la ligne de partage des eaux sur toute la longueur de son parcours. Il a ceci de particulier que plusieurs de ses rivières sont plus vieilles que lui. Ce phénomène serait attribuable à l'extrême lenteur du soulèvement de lHimalaya. De la sorte, les rivières ont continué à couler dans leur lit millénaire, en subissant toutefois un effet daccélération leur permettant de découper leurs vallées plus rapidement et de creuser des gorges parmi les plus profondes du monde. Là ou elle existe, la ligne de partage des eaux se situe au nord de la ligne de crête du Grand Himalaya et ses rivières irriguent non seulement les pentes sud de la chaîne mais également, en partie du moins, ses pentes nord. À l'ouest, le Karakoram, enserré entre l'Hindu Kush et la chaîne du Ladakh, forme la véritable ligne de partage des eaux en empêchant les rivières d'Asie centrale de se déverser dans le réseau hydrique de l'Indus. À l'est, c'est la chaîne du Kailash qui, empêchant le Brahmapoutre de se déverser plus au nord, constitue la véritable ligne de partage des eaux de l'Himalaya oriental.
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