Himalaya du Népal

 

 


Trekking : dure journée... comment réagir ?

Lors de votre trekking en haute altitude, vous éprouverez sans doute quelques difficultés momentanées certains jours : une pente particulièrement raide, un col difficile, une descente interminable, une journée qui n'en finit plus. Dans un groupe, tous y sont confrontés. Curieusement, à des moments la plupart du temps différents. « Ce n'est pas ma journée » entendrez-vous dire par un coéquipier ! »

Mind over matter

Si l'endurance est importante parce qu'elle permet à l'organisme « physique » de maintenir un rythme soutenu en situation d'effort, l'attitude face à la difficulté est tout aussi déterminante sinon davantage. Il y a des moments où aller plus loin, monter plus haut semblent bien difficiles. Où l'envie d'arrêter peut même se faire insistante. Lorsque la fatigue semble à son comble, lorsque le doute s'apprête à nous envahir, il faut vite envisager une nouvelle stratégie, un plan d'attaque pour faire face à la situation.

Ici et maintenant

Que faire lorsque l'on est confronté à la « traversée du désert » ? Surtout, se concentrer sur le présent. Seul ce moment existe. La fatigue et la difficulté sont telles que l'objectif ultime semble avoir perdu sa puissance de motivation. Fixez-vous un objectif plus limité : atteindre le prochain hameau à environ une trentaine de minutes de marche et prendre un moment de repos. Lorsque votre énergie vous semble au plus bas, à quoi vous servirait-il de penser qu'il vous reste quatre heures de marche et une dénivellée de 300 mètres à franchir  ?

Les buts s'additionnent

Dans une montée très difficile, faire cinquante pas, s'arrêter brièvement puis faire cinquante autres pas... ou le nombre que vous déciderez alors suivant les conditions du terrain. Ainsi, chaque groupe de petits pas vous rapprochera d'un but qui vous semble tout à fait réaliste. Les buts s'additionneront. Il y aura aux commandes un pilote qui conduit la machine en suivant un plan de match. Pour atteindre le sommet d'un col, vous grimperez 20 fois cinquante petits pas. Chaque cinquante petits pas représentera un petite victoire. Les alpinistes, ces sportifs extrêmement bien entraînés, le font sur l'Everest. Pourquoi le trekkeur s'en priverait-il ?

 

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