À la découverte du
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Biodiversité - Le
trait bioclimatique le plus extraordinaire de l'Himalaya est l'étagement
de ses milieux naturels depuis la plaine du Gange jusqu'aux neiges éternelles.
Chacune des strates bioclimatiques, lesquelles se superposent
les unes aux autres suivant l'altitude, est passablement homogène
tout en se distinguant des
strates qui lui sont adjacentes. La diversité des espèces
animales et végétales nichant au sein de l'aire himalayenne
est phénoménale.
Le Sikkim compte pas moins de 4 000 espèces végétales.
Le Bhoutan en compte plus de 5 000 et le Népal au-delà de
6 500 dont 2 000 sortes de riz et 100 variétés
d'orchidées. Quant à la
vie animale, on a répertorié plus de 130 espèces
de mammifères, près de 600 espèces
de papillons et plus de 800 espèces d'oiseaux au Népal.
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La faune disparate On distingue généralement trois grandes zones pour décrire la faune himalayenne : les basses terres, les moyennes montagnes et le haut Himalaya. Basses terres On peut aussi y observer plusieurs espèces de singes dont les entelles, les rhésus, les langurs et quelques espèces de gibbons. Tandis que les buffles indiens, zébus et gaurs travaillent aux champs, les daims, les antilopes noires et les cerfs hantent les forêts. Les reptiles sont représentés par le crocodile, le gavial, la tortue d'eau, la tortue de terre et les serpents (python bicolore, cobra indien, cobra royal). Les rivières sont peu poisonneuses. La présence du dauphin d'eau douce dans le Teraï ne passe pas inaperçue. Les oiseaux sont nombreux et comptent plusieurs espèces, notamment la buse, l'étourneau, le moineau, la grue, la paon bleu et le gorak, une sorte de corbeau de l'Himalaya. Moyennes montagnes Entre 1 500 et 3 800 mètres, on rencontre des espèces typiques de la zone tempérée. La documentation fait état ici notamment du cerf du cachemire, de la marmotte, du hérisson, de la loutre et de la martre, de la belette, du renard, du loup, du chien sauvage. Plus haut, on retrouve notamment le thar et le serow, deux races de chèvres sauvages de l'Himalaya, de même que la gazelle himalayenne, le chamois goral, la chèvre pashmina et le mouton urial.
Les oiseaux y sont nombreux : pie, allouette, mésange, rossignol, pinson et pigeon des neiges ne constituent que quelques unes des nombreuses espèces de cette zone. Chez les insectes, la grande variété des espèces de papillons et la présence d'abeilles géantes construisant des nids immenses dans les forêts humides des collines bordant le Terai, sont à signaler. Haut Himalaya Kiang du Tibet
La flore étagée La barrière climatique que constitue la chaîne himalayenne permet de distinguer deux grandes aires de végétation fort différentes : celle de son versant sud plus humide et plus riche, typique de l'Asie des moussons, et celle de son versant nord plus sèche et plus pauvre, typique de l'Asie centrale.Le versant sud Le versant sud de l'Himalaya bénéficie d'une flore très riche qui s'étage en paliers successifs tout en présentant des variations importantes entre ses zones occidentales, centrales et orientales. Zone
tropicale Zone
tempÉrÉe Zone
subalpine Zone
alpine Le versant nord Sur le versant nord de la chaîne principale, le climat est principalement de type subdésertique. Les forêts sont rares et même totalement absentes dans certaines régions. Une vaste partie du plateau tibétain, dont l'altitude moyenne se situe à 4 000 mètres, se caractérise par une végétation typique de la steppe alpine. De vastes plaines herbeuses se faufilent entre les montagnes aux sommets recouverts de neige. Certaines régions orientales, davantage exposées aux pluies de mousson, comportent néanmoins de belles forêts. C'est notamment le cas du Kam, une ancienne province orientale tibétaine, ajourd'hui intégrée au Sichuan chinois.
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![]() Zones de végétation
On trouve dans la documentation nombre de découpages pour présenter l'étagement de la végétation et de la faune himalayennes. Certains s'avèrent d'un grand raffinement mais aussi d'une très grande complexité. La présentation ci-contre consiste en une synthèse, forcément simplificatrice, à partir des éléments qui m'ont néanmoins semblé faire un large consensus chez les auteurs. En outre, les auteurs consultés reconnaissent que les limites de ces zones sont quelque peu « élastiques ». À la vérité, la délimitation de chacune des zones de végétation est plutôt floue. Ces zones se fondent les unes dans les autres au moyen de zones mixtes où cohabitent des espèces typiques des étages adjacents, assurant ainsi une transition graduelle d'une zone à l'autre. Aussi, les données relatives aux altitudes délimitant ces zones ne sont qu'indicatives.Découpage transversal On distingue le plus souvent quatre étages de végétation relativement homogènes.Étage tropical Étage tempÉrÉ Étages subalpin Étage alpin Cette homogénéité est relative car cet étagement présentent des variations entre ses zones occidentale, centrale et orientale. La flore des régions occidentales montre des affinités avec celle du Moyen-Orient tandis que la flore des régions centrales et orientales se rapproche de celle caractérisant les zones de montagnes de l'Extrême-Orient. Ensemble riche mais complexe Entre les extrêmes que sont les jungles subhimalayennes et les désert de haute altitude existent de nombreux écosystèmes et microclimats influencés par les cours d'eau et les reliefs particuliers de certaines zones. Ce qui fait dire à certains spécialistes des sciences de la vie que la flore et la faune de l'Himalaya se présentent sous forme d'un ensemble sinon inextricable, du moins fort désordonné mais d'une grande richesse. D'autres y voient plutôt un système assez homogène malgré sa grande complexité.Foisonnement des espèces Le foisonnement des espèces en Himalaya résulte de la grande diversité des milieux de vie. Outre la variation d'altitude et les effets de la mousson, d'autres facteurs contribuent à cette grande diversification explique Alain Chenevière (1998). La collision Inde-Eurasie La courbure de l'arc himalayen Menace d'extinction Certains auteurs sont d'avis que la faune himalayenne n'est pas aussi riche que sa flore. Elle est certes diversifiée mais le nombre d'individus de plusieurs espèces diminue constamment. Le rhinocéros, le tigre, le léopard des neiges, le yack sauvage et d'autres espèces sont sérieusement menacés d'extinction. Quant au yeti, le légendaire « abominable homme des neiges », il aurait été aperçu quelques fois mais il n'existe aucune preuve scientifique de son existence.
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