À la découverte du
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Culture et vie quotidienne - Les
populations de l'Himalaya vivent dans un environnement âpre soumis à des
phénomènes naturels extrêmes sur lesquels elles
n'ont aucun contrôle. La vie quotidienne y est rude et l'incertitude
du lendemain se fait insistante. Il n'est donc pas surprenant que leurs
croyances et leurs coutumes soient étroitement associées
aux cycles de la nature. Leur ferveur religieuse est partout manifeste
et le divin est omniprésent dans leur environnement. Les monuments religieux, les temples et les monastères
témoignent de la vitalité de leurs croyances
et de leurs coutumes ancestrales. Ces croyances
et coutumes trouvent leur apothéose dans les grandes fêtes
religieuses qui, s'accordant aux cycles
de la nature, rythment la vie là-bas.
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Pratique religieuse L'hindouisme et le bouddhisme constituent les deux grandes religions de l'Himalaya, l'islam s'étant surtout répandu dans le Karakoram, à l'extrême ouest de la chaîne himalyenne. La forme himalayenne de chacune de ces deux grandes religions témoigne largement de leurs emprunts réciproques : le poids du karma, l'importance du détachement et du renoncement, le cycle des réincarnations et certaines croyances animistes. Sans doute faut-il voir là l'une des raisons expliquant la tolérance religieuse exemplaire que manifestent les unes envers les autres les populations de l'Himalaya. Cette tolérance est manifeste au Népal, notamment dans la vallée de Katmandou où les temples hindouistes côtoient les temples bouddhistes et où certains d'entre eux sont fréquentés par les adeptes des deux religions. Les paysages bouddhistes sont parsemés de drapeaux à prières, de moulins à prières et de murs mani qui ont pour fonction de transmettre aux dieux les prières qui y sont inscrites. Quant aux chortens, ils protègent les villages et les cols des esprits malveillants. La ferveur religieuse constitue sans doute l'un des traits culturels les plus typiques des sociétés himalayennes. Vie communautaire Dans les hautes montagnes, peu de villages bénéficient de l'électricité. Les travaux aux champs et les tâches ménagères occupent toute la journée. La majorité de la population vit d'une agriculture de subsistance et du petit élevage, le paysan produisant le strict nécessaire pour nourrir sa famille et, avec un peu de chance, un petit excédent qu'il s'empressera de vendre au marché. On utilise la charrue tirée par des boeufs pour les labours, les équipements modernes étant plutôt rares. Si la propriété individuelle est l'assise de la structure économique, le sens de la communauté est très développé et le travail de la terre est souvent accompli collectivement. Les bâtiments agricoles pour le séchage du grain et l'entreposage du foin sont utilisés par l'ensemble de la communauté.
Goût de la fête Malgré l'extrême rudesse de la vie en Himalaya, les populations ont développé un goût exceptionnel pour la fête. Leurs calendriers abondent de fêtes, dont la plupart ont une connotation religieuse. Même si les coutumes se distinguent d'un lieu à l'autre, les fêtes sont partout l'occasion de grandes réjouissances auxquelles participent toute la population : Losar célèbre le nouvel an tibétain ; Dasain, la plus grande fête au Népal, célèbre la victoire de la déesse Durga sur le démon-buffle ; l'Indra Jatra à Katmandou souligne la fin de la mousson ; Biskhet Jatra à Bhaktapur célèbre le nouvel an. En pays bouddhiste, les villageois se regroupent autour des gompas (monastères) pour assister aux grandes danses masquées du Cham chez les Tibétains, du Tsechu chez les Bhoutanais ou du Mani Rimdu chez les Sherpas du Népal. Au rythme des tambours et des cymbales, moines et lamas, transformés en danseurs personnifiant grands saints bouddhistes et démons, font revivre les mystères et légendes centenaires. Par des chorégraphies minutieuses et hautes en couleurs, ils relatent la lutte des premiers contre les seconds et célèbrent la victoire du bien sur le mal.
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![]() Vie quotidienne
La nourriture de base La viande Les boissons Les interdits La nourriture chez les hindous fait l'objet de nombreux interdits. Chez les gens de castes supérieures, la cuisine est sacrée. Les gens de castes inférieures ne doivent jamais y pénétrer ni même toucher aux plats servant à préparer et à servir la nourriture. Par contre, il est de coutume chez les bouddhistes de se réunir autour du foyer pour manger, prendre le thé et fraterniser. Les invités sont conviés à y prendre place. La puja La puja est une cérémonie rituelle visant à vénérer une divinité représentée par une image, une statue ou un symbole. On appelle la divinité par le tintement d'une clochette et on lui rend hommage en lui offrant des fleurs, de la nourriture, de l'encens et de l'eau tout en récitant des mantras. Si la divinité est présente sous la forme d'une statue, on la oint d'huite ou de pâte de sental ou on l'orne avec une guirlande de fleurs. Dans la société hindoue, la puja est un acte essentiel à accomplir chaque jour. Elle se déroule le plus souvent au temple. Elle peut aussi être accomplie au foyer ou se limiter au bain rituel du matin accompagné de la récitation de quelques mantras. ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]()
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