Après une longue nuit et un petit déjeuner vite expédié, notre vol de retour est confirmé : départ à 10h00. Daniel et Antoine sont volontaires pour prendre le vol suivant car l'avion est très chargé et les places sont limitées à quatorze. Nous nous rendons près de la piste pour assister aux préparatifs de départ.
Nous atterrissons à Katmandou. Les voies de circulation entourant l'aéroport sont encombrées et bruyantes : voitures, fourgonnettes, camions, piétons, klaxons, senteurs dessence, pollution. Ah la civilisation ! Nos fourgonnettes se fraient un chemin à travers cette masse grouillante jusquà lHotel Center Point à Thamel. Vite une douche.
Après le déjeuner dans un petit resto indien fort bien tenu, nous partons explorer les rues de Thamel en petits groupes. Les rez-de-chaussée des maisons ont été convertis en petites échoppes où l'on peut trouver à peu près n'importe quoi. De boutique en boutique, nous apprenons à marchander, car ici, c'est la règle. À la recherche de souvenirs pour les membres de nos familles respectives, nous perdons trop de temps en groupe. Chacun part de son côté. Il fait doux. Je marche lentement, sans faire deffort, dans les rues étroites de Thamel. Javais presque oublié quil était facile de marcher sans s'essoufler et de respirer. Mais ce quil peut y avoir du bruit dans cette ville surpeuplée !
Thamel
Ce soir, nous dînons au Everest Steak House. « Beer for everybody » demande le serveur dans un anglais mal assuré ? La réponse ne se fait pas attendre. La deuxième tournée non plus ! Habituellement, je n'en raffolle pas mais ce soir, je la trouve bonne cette bière. Le steak est tout simplement exquis. Je prends mon temps car jai perdu lhabitude des quantités normales. Pierre et Benoît choisissent le chateaubriand. La pièce de viande est énorme et tellement juteuse, disent les copains, que nous allons presque tous découper un morceau de viande pour goûter un peu de cette chose qui n'a rien de mignon mais qui fond tout de même dans la bouche.
De retour à lhôtel, un bon lit mattend avec des draps bien propres, un oreiller, des couvertures. Le grand luxe quoi ! Jy déposerai un sommeil profond accompagné de ronflements de contentement. Pauvre Jean-Guy !
En se promenant dans les rues de Thamel, non seulement le touriste se fait-il tirer la manche par des vendeurs ambulants mais il est invité, par des marchands également aux aguets, à rentrer dans leurs échopes dès qu'il ralentit le pas. Le discours est à peu près le même partout. Chacun se vante d'offrir sa marchandise au meilleur prix en ville pour une qualité introuvable ailleurs. La plupart du temps, le marchand proposera à l'acheteur hésitant de lui faire une offre correcte. Ici comme dans la rue, la règle consiste à négocier avec respect en faisant une contre-offre raisonnable. On dit même qu'au Népal, débattre d'un prix est une façon d'exprimer sa sociabilité.
Échopes à Thamel
Rickshaw
Une façon commode de se
promener à Thamel et dans les environs